Le Canon (Lège Cap Ferret)

Les villages ostréicoles

La commune compte au total 9 villages ostréicoles de Claouey au Cap Ferret : les villages du Four, des Jacquets, de Petit Piquey, de Grand Piquey, de Piraillan, du Canon, de l'Herbe et de la Douane et du Phare

Etymologie

Le mot « ostréicole » vient du latin ostrea, « huître » et colère, « cultiver ». Ces cabanes sont destinées à l'ostréiculture, c'est-à-dire à la culture, l'élevage des huîtres

Historique des cabanes ostréicoles

C'est un rite sur la Presqu'île : on vient déguster quelques huîtres sur le pouce à la cabane de l'ostréiculteur. Alimenté par la Leyre et le jeu des marées, le Bassin d'Arcachon, immense jardin maritime, est devenu par la qualité de ses eaux un domaine ostréicole de première importance. Depuis le siècle dernier, des générations de parqueurs et de pêcheurs ont donné naissance à ces quartiers ostréicoles dont les cabanes se penchent, en rangs serrés, vers les pontons et les digues où se balancent leurs embarcations.

Son intégration au site est exceptionnelle et le bois d'une cabane permet de l'assimiler facilement au milieu naturel des rives. A l'époque de leur construction, il y a plus d'un siècle, le bois était coupé dans la forêt usagère de la Teste ; cette tradition perdure aujourd'hui. Le pin était utilisé sans traitement particulier : la plupart du temps le bois était enduit d'huile de vidange pour le protéger des intempéries et du sel marin. D'où l'aspect noirci ou patiné des cabanes ostréicoles.

Aujourd'hui, le village de l'Herbe est sans doute le plus important de ces villages ostréicoles édifiés sur des terrains relevant du domaine public maritime.

Particularité des cabanes

Les villages du Canon et de l'Herbe présentent un ensemble de cabanes particulièrement remarquable. En effet, l'administration en accordant les concessions imposa des normes.

A savoir :

Les villages ostréicoles de la commune de Lège-Cap Ferret sont situés sur du domaine public maritime, c'est-à-dire un domaine appartenant à l'Etat.

La mairie a obtenu la gestion de 8 villages en 2001 et le village du Four est entré en gestion communal en 2012.

Une commission, composée d'élus, de professionnels et de plaisanciers, délivre des autorisations d'occupation temporaire (AOT) aux occupants des cabanes(net).

Réservoirs de Piraillan

Les réservoirs de Piraillan sont une réserve naturelle classée en bordure du bassin d'Arcachon.

Localisation

Les réservoirs de Piraillan sont situés au nord du village de Piraillan, port ostréicole et station de vacances sur la presqu'île du Cap Ferret, entre Piraillan et le Grand Piquey. Ils sont reliés au bassin d'Arcachon par un canal fermé par une écluse1 ; sur la langue de terre qui sépare les réservoirs du bassin passe la D106.En maniant l’écluse régulièrement, la garde fait « boire » et « déboire » les réservoirs. Montent alors du bassin, bars, mulets, carrelets, dorades, crevettes … pour le plus grand bonheur de tous les oiseaux qui fréquentent le site. Parmi eux, les grands cormorans, qui viennent y pécher en hiver.

Description

Les réservoirs de Piraillan, d'une superficie totale de 40 hectares, sont constitués de plusieurs plans d'eau salée (5 hectares en tout) qui entourent des îlots boisés de pins maritimes. Ils abritent une faune (notamment des oiseaux, des insectes, des poissons, des petits mammifères) et une flore extrêmement riches.

Histoire

Il s'agit d'anciens réservoirs à poissons, créés, dans le dernier quart du XIXe siècle, par Léon Lesca et son frère Frédéric, propriétaires et aménageurs d'une partie de la presqu'île du Cap Ferret, en utilisant une dépression naturelle reliée au bassin. Des poissons sont élevés dans les réservoirs aménagés et la forêt produit ses richesses. De très vieux pins portent encore la trace du gemmage Le site est classé en 1943. Une descendante de la famille Lesca y crée un camping dans les années soixante. En 1975, le site est vendu à l'État ; en 1995, la commune réhabilite le site. En 1996, l'État le cède au Conservatoire du Littoral (net)

Village de Piraillan

il est l'un de ces nombreux petits villages qui se succèdent et composent la presqu'île du Cap Ferret La partie la plus jolie et la plus typique est probablement le port et ses dégustations d'huitres originales et colorées, au bord de l'eau, avec une vue magnifique du bassin ainsi que le quartier du village des pêcheurs. De belles cabanes en bois aux couleurs vives, bordent la plage.Les cabanes y sont adorables, et la visite permet de découvrir une facette pittoresque du bassin en se laissant amuser par l'originalité de la plupart d'entre elles et qui recèlent de détails surprenants et décalés.

Découvrir le village ostréicole en arpentant les petites ruelles, est toujours l’idéal pour s’imprégner de la vie, si présente ici !

Village du Canon

Contrairement à la plupart des villages ostréicoles du Bassin d'Arcachon, celui du Canon n'a pas été édifié en suivant les contours naturels de la côte. Il a été en effet bâti au cours du 19ème siècle sur des remblais lentement accumulés par les ostréiculteurs qui se trouvaient jusqu'alors "coincés" entre les hautes dunes et les eaux du Bassin. De ce fait, la petite baie qui s'étendait jadis jusqu'aux pieds des dunes a été pratiquement comblée

Composé d'une succession de cabanes aux couleurs vives, le village ostréicole du Canon reste très apprécié des peintres et des promeneurs qui aiment notamment flâner dans la belle rue Sainte-Catherine

Souvenir des guerres de la Révolution et du Premier Empire, où l'on redoutait un débarquement Anglais sur les plages du Bassin, le village du Canon doit son nom à l'imposant canon de marine qui fut découvert sur la plage et qui se trouve à présent installé devant l'ancienne mairie

Aujourd'hui parsemé de jolies villas bâties à flanc de dune, Le Canon abrite aussi l'un des plus beaux villages de pêcheurs de la Presqu'île. Bordée de ses magnifiques cabanes en bois, la rue Sainte-Catherine demeure notamment un lieu d'inspiration prisé par de nombreux peintres

Orné d'une longue et belle jetée promenade fréquentée en toutes saisons par de nombreux pêcheurs à la ligne, le village du Canon offre enfin de jolis points de vue sur la côte environnante et sur l'île aux Oiseaux, qui n'est située qu'à quelques encablures (net)

Village de L'Herbe

La chapelle avec son architecture empruntée à l’Orient et l’Occident, le village avec ses chais à trier les huîtres, ses petites cabanes où vivent les professionnels de la mer, ses petites maisons au bord de l’eau…

Ancien fief de la riche famille Lesca, qui y fît édifier la célèbre "Villa Algérienne", ainsi qu'une chapelle de style mauresque qui seule subsiste aujourd'hui, L'Herbe abrite également un magnifique village de pêcheurs adossé à flanc de dunes.Charmant , coquet, étonnant, les mots ne manquent pas pour décrire ce village, l’un des plus anciens de la Presqu’île.

La chapelle avec son architecture empruntée à l’Orient et l’Occident, le village avec ses chais à trier les huîtres, ses petites cabanes où vivent les professionnels de la mer, ses petites maisons au bord de l’eau…

Succession de cabanes, dédale de ruelles étroites, tout concours à renforcer le caractère pittoresque de ce village très apprécié. Mais que l'on ne s'y trompe pas ; même si l'endroit est propice à la flânerie, les hommes travaillent ici sans relâche à la culture de l'huître

En témoignent le va-et-vient des "plates", les empilements de tuiles "chaulées" qui bordent la plage, ou encore la présence de rails plongeant jusqu'à l'eau et sur lesquels glissent de petits wagonnets destinés à faciliter la manutention du précieux mollusque

le Village de L'Herbe a su garder et conserver ses traditions.quelques unes des cabanes de pêcheurs sont même centenaires!

Dans le village de l’Herbe, la bâtisse de l’hôtel de la plage « chez Magne » tout en bois est une institution sur la Presqu’ile Ce vieil hôtel typique en structure et balcons en bois,datant de la fin du XIXème. à l’entrée du Village de l’Herbe, vous incite à pousser la porte Dans un décor simple et joliment rustique avec des tables et chaises bistrot et des carreaux de ciments au sol, la carte du restaurant met en avant des produits du bassin (net)

Chapelle de la Villa Algérienne

Classée Monument Historique , la chapelle de la Villa Algérienne est une icône sur la Presqu’île. Construite au XIXème siècle elle faisait partie du domaine de la Villa Algérienne propriété de la famille Lesca. Si la villa a disparu, la chapelle est toujours visible. Elle est construite dans un style alliant des éléments de style mauresque : arc en fer en cheval, mosaiques, bichromie des pierres, croissant… mais aussi des signes d’architecture occidentaux.

C’est l’unique vestige du grandiose domaine édifié par un entrepreneur de retour d’Algérie, Léon Lesca.

La Chapelle de la Villa Algérienne, de son vrai nom, Sainte Marie du Cap,fut bénie en 1885, et était réservée à la famille Lesca. Après huit longs mois de rénovation pour lui redonner son faste d’antan, la chapelle a de nouveau ouvert ses portes aux fidèles, en juin 2011.

La Villa Algérienne, malheureusement démolie en 1966, fut construite par "l'inventeur" du Cap-Ferret, Léon Lesca, ancien entrepreneur en Algérie (c’est lui qui construisit le port d'Alger). Rentré en France sous le Second Empire, il acheta pour une bouchée de pain un immense domaine s'étendant de Claouey au Cap-Ferret devant ainsi un véritable "pacha" du Cap-Ferret. Il essaya la culture de la vigne (d'où le nom du port de La Vigne), exploita la forêt, creusa les réservoirs à poissons de Piraillan, importa et acclimata le mimosa, construisit la jetée de Bélisaire, une école, des maisons pour les pêcheurs, créa le Petit Train (aujourd’hui permettant une visite touristique du Cap Ferret)... En 1865, il édifia à l'Herbe, au milieu d'un jardin de 25 hectares, un surprenant palais de style mauresque, la "Villa Algérienne" où il vécut jusqu'à sa mort en 1913. Malheureusement la Villa, laissée peu à peu à l'abandon par ses descendants, fut vendue, puis détruite Sur le front de mer, seule la Chapelle de l'Herbe toujours existante (de même style que la Villa) témoigne du faste de Léon Lesca (net).