Départ de la place à l’entrée de la cité médiévale
Porte de LA BENAUGE est la première des trois portes conservées de Saint-Macaire. Elle tire son nom de la région de l’Entre-Deux-Mers qui lui fait face et constitue encore l’accès principal à la vieille ville. Elle appartient à la première enceinte qui englobait le noyau urbain gravitant autour de l’ensemble église-prieuré-château . Équipée de mâchicoulis (couronnement dont le plancher ajouré permettait de jeter divers projectiles). Elle prit aussi le nom de Porte de l’Hôtel de Ville car celui-ci lui fut accolé au XVème siècle(net)
Dans la campagne du Pian sur Garonne avec un magnifique point de vue depuis La croix de Bord qui regarde la vallée et offre un point de vue magnifique de la région Elle était aussi un point de repère pour les pèlerins qui arrivaient en bateau par la Garonne à bord de petits bateaux à voile
Au loin nous apercevons le moulin de Cussol
Direction le domaine de Malagar où nous faisons une petite halte
Le moulin de Cussol
LE CALVAIRE : Au sommet de la colline, un calvaire monumental !
Depuis le restaurant de Saint Maixant nous prenons la direction de la Garonne
sur environ 2 kilomètres, nous longeons les bords de Garonne et pouvons observer la ville de Langon sur l’autre rive. Une imposante grue en bordure de la Garonne rappelle au promeneur qu’à Langon, les composants de l’Airbus A 380 transportés par barges depuis Pauillac, sont déchargés depuis un ascenseur à bateaux et stockés. Ailes, éléments de fuselage, empennages sont acheminés ensuite par la route vers la chaîne d’assemblage finale située près de Toulouse.(net)
Nous continuons jusqu'aux remparts de Saint Macaire
Saint Macaire
Bel ensemble urbain (site inscrit), la cité médiévale de Saint-Macaire est surtout attrayante quand on la découvre depuis le palus, où sa silhouette se détache sur l’arrière-plan des coteaux de Benauge, couverts de vignobles. Cité qui reflète exactement l’histoire de l’Aquitaine. L’instauration du « privilège des vins » au Moyen Age et l’expansion du commerce en Garonne ont fait de Saint-Macaire le verrou du Bordelais sur la Garonne et deviendra « ville royale d’Angleterre »Elle connaîtra aux XIIIème et XIVème siècles une grande période de prospérité Cité marchande, haut perchée sur son rocher surplombant le fleuve, reconnaissable à une parure monumentale remarquable. Au XIe siècle, le duc d’Aquitaine fait construire, sur le rocher, un château fort et l’abbaye de Sainte-Croix de Bordeaux y implante un prieuré bénédictin en 1027.(net)
Les remparts de Saint-Macaire :
Avec ses remparts importants la protégeant de la Garonne, on découvre cette cité remarquable
L’enceinte fortifiée, dont on peut découvrir les éléments les plus significatifs au pied de l’église et du prieuré (puissants contreforts ), n’est plus représentée que par les trois portes de Benauge, de Thuron et de Rendesse, singulières par la qualité de leur appareil de pierre. Jusqu’au XVIIème siècle une galerie en bois reposait sur ces contreforts et plongeait ses appuis dans les eaux de la Garonne afin de protéger Saint-Macaire des attaques venues du fleuve. Un cellier du monastère communiquait directement avec le fleuve. Le faubourg de Thuron, édifié entre la place du marché et le premier port, a fait l’objet d’un supplément de précaution défensive avec l’ajout d’une barbacane complétant le dispositif de la porte du Thuron.
L’essor du commerce est à l’origine de la prospérité de la ville ce qui a engendré la nécessité de construire la première enceinte fortifiée de Saint-Macaire(net)
LES FEUILLES D’ACANTHE
Maison du Baron de Budos datant de 1619. Ce bâtiment fut restauré dans les années 1990 pour devenir un hôtel-restaurant. Les façades Renaissance sont richement sculptées, avec la superposition des ordres dorique au premier étage et ionique au deuxième étage, et l’utilisation de consoles à feuilles d’acanthe. Au premier niveau la façade est rythmée par des fenêtres à meneaux d’une baie et demi. Au XVème siècle ce lieu servait d’apothicairerie.
Passage devant le bureau d’information touristique de Saint Macaire.
ACCUEIL TOURISTIQUE ET CAVE À VINS
Maison Flous, demeure de marchand caractéristique du XVIème siècle. Le rez de chaussée utilisé comme boutique, est doté de larges ouvertures sous arcs. L’étage, affecté à l’habitation, est percé de croisées à meneaux et possède une cheminée magnifiquement sculptée et sur un mur un décor peint fragmentaire d’un faux appareillage de pierre. Le dernier niveau, attribué au grenier, est aéré par des fenêtres de petit gabarit. Aujourd’hui ce bâtiment abrite au rez de chaussée l’Office de Tourisme et la cave des vins des Coteaux Macariens(net)
Nous voici dans le parc et tout en longeant les remparts de la cité médiévale. nous passons au pied du Prieuré Saint-Sauveur,et accédons au porche de l’église priorale,( Monument Historique du XIIe siècle.)
ÉGLISE SAINT-SAUVEUR ET SAINT-MARTIN
Église romane rebâtie au XIIème siècle sur les ruines du sanctuaire précédent. possède un plan en croix latine et un imposant chevet tréflé roman Façade avec rose du XVème siècle et portail du XIIème surmonté d’un tympan sculpté (Apôtres, Vierges sages et Vierges folles, Christ, Sainte Vierge et Saint-Jean). Au XIVème siècle, l’église se voit pourvue d’un clocher hexagonal, qui abrite un ossuaire et une chapelle dédiée à Saint Michel. De remarquables peintures murales ornent le chœur inspirées de l’Apocalypse et de la Légende Dorée.Ces peintures ont été restaurées récemment.
LE PRIEURÉ
Tout près de l’église, dominant les remparts, se tiennent les restes des bâtiments monastiques du prieuré Saint-Sauveur. Cet ensemble de bâtiments occupait le sud de l’église à laquelle ils étaient adossés.
Bénéficiant de la prospérité de la ville au Moyen-Âge, le cloître abrita également les premières assemblées municipales. Il n’en reste plus que la galerie méridionale, datant du XIIème siècle, une cave voûtée sur laquelle il était construit, le puits monolithe central et le réfectoire avec des celliers en sous-sols dans l’épaisseur du rempart, (net)
Passage sous la porte en pierre
Sur notre droite, nous pouvons observer la Maison de Tardes, maison forte médiévale comportant jusqu’à cinq niveaux, repérable par une archère du côté de la ville.
La maison de Tardes
La maison de Tardes (XIIIe et XVIe siècles), rue du Port-Nova, malgré le crénelage de la tour centrale rajouté au XIXe siècle, est une ancienne maison forte médiévale comportant jusqu’à cinq niveaux, repérable par une archère du côté de la ville. Les embellissements de la Renaissance la transforment en hôtel particulier, doté de baies à meneaux et d’un escalier en vis justifiant l’édification d’une tour hexagonale(XVIème siècle)munie de créneaux (suivant le style “Troubadour”)d’une belle porte en accolade, ainsi qu’un jardin largement ouvert vers le fleuve .Côté ville, la porte d’entrée à l’archivolte en plein cintre paraît être du XIIIème siècle ; un angle de mur, fortement bâti, portant une archère, devait défendre l’entrée ainsi que l’ouverture du passage de la cale donnant sur la Garonne. Les deux temps de sa construction témoignent des époques de prospérité de la cité avant et après la guerre de Cent Ans.(net)
Direction place du Mercadiou,
LE MERCADIOU
Littéralement “Place du Marché” en gascon, idéalement située entre l’église et le premier port fluvial est le symbole de la puissance des marchands. Magnifique place entourée d’arcades jumelées, ses passages couverts en pierres blondes permettaient aux marchands de s’abriter des intempéries. Maisons de marchands médiévales reconnaissables aux arcs brisés du rez-de-chaussée et aux baies géminées percées aux étages. Évolution de ces maisons à la Renaissance avec l’apparition des fenêtres à meneaux et d’arcs en plein cintre au XVIème siècle
Sur la place du Mercadiou, en rupture avec la succession des arcades jumelées, se trouve la fausse façade en rez-de chaussée de cette riche demeure de marchand, typique du début du XIIe siècle qui abritait au XVIe siècle un relais de poste.
Le relais de poste Henri IV
Cet élégant édifice, entièrement construit en pierre de taille, possède une cour intérieure, lieu privé des échanges commerciaux. Elle en a conservé les écuries et rappellent que le lieu abritait un ancien relais de poste. on peut encore en admirer une tour polygonale dotée d’un escalier en vis, en pierre de taille monolithe ainsi que de fausses fenêtres à meneaux en rez-de-place.
Cette maison, très confortable pour l’époque, recèle au deuxième étage de l’aile ouest une cheminée de pierre sculptée, qui présente encore aujourd’hui un décor peint maniériste figurant des bustes, illustration des poètes de la Pléiade. La légende veut qu’Henri IV soit passé dans cette demeure Aujourd’hui, l’hôtel particulier sert d’écrin au Musée régional de la Poste(net)
Fin de la visite et retour porte Saint Martin
«Les grottes», ancienne carrière de pierres : La pierre de Saint-Macaire a été exploitée, depuis le Moyen Age. Le sous-sol de la ville même, n’échappa pas à la règle. C’est le cas au château de Tardes, dans les carrières que l’on nomme « grottes » jusqu’en 1876, date à laquelle l’extraction fut stoppée par arrêté préfectoral. Dans les années 1930, les carrières accueillirent la « guinguette des Grottes » et ses trois pistes de danse ainsi que des salles de jeux dans les caves voûtées. Pendant l’occupation, la guinguette « Front Populaire » fut réquisitionnée pour les loisirs de l’armée allemande. Après la libération, des visites étaient organisées dans les grottes et quelques fêtes s’y tenaient encore, jusqu’à leur fermeture définitive dans les années 1970. Aujourd’hui, la commune de Saint-Macaire a repris possession de ce lieu, empreint de nostalgie et d’histoire.
L’extraction de la pierre à Saint-Macaire et dans les environs proches
Les affleurements du socle calcaire de Saint-Macaire ont servi d’abord à édifier les maisons de la cité ainsi construites sur caves. Au XVIIIe siècle, la famille Rufz ouvrit à Saint-Maixant, sur le domaine de Lavison, une vaste carrière destinée à approvisionner le chantier du Grand-Théâtre de Bordeaux. En 1830, l’exploitation de la pierre concerne 1200 ouvriers carriers répartis entre Saint-Macaire, Saint-Maixant et Saint-Martin-deSescas… Les pierres ainsi extraites fourniront les chantiers du Pont de Pierre, des quais de Bordeaux et des digues longeant la Garonne. Puis les gisements à ciel ouverts s’épuisant, le sous-sol de la ville fut exploité notamment au droit de la maison de Tardes. Les monuments délaissés ou partiellement ruinés, serviront de carrière de pierre ; ce fut le cas du donjon du château, de l’église des Franciscains, des bâtiments conventuels du prieuré, du palais du Thuron, …(net)
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Les données de la randonnée
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