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CLUB RANDO CARBON BLANC

Le Club de randonnée de Carbon Blanc

Ayguemorte

 

Randonnée à Ayguemorte les Graves

 

 



 

 

 

Ayguemorte-les-Graves

 

Origine du nom  : du latin aqua, “ eau ” et mortua, “ morte ”, “ stagnante ”

Proche de la Garonne, le territoire d’Ayguemorte-les-Graves est couvert de forêts et de marais, terrains fertiles favorables à l’implantation de vignes. La renommée de la commune est ainsi fondée sur sa viticulture qui produit des Bordeaux Graves.

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Aux premiers temps de son existence, Ayguemorte-les-Graves se situe au bord de la Garonne. Mais, comme des alluvions s’accumulent au fil des siècles dans le lit du fleuve, la rive s’éloigne peu à peu du village tandis que se développent des marécages.

Des vestiges mis au jour par des fouilles archéologiques laissent penser que ce territoire est habité dès la période mérovingienne et qu’il s’appelle alors Saint-Clément d’Aygues Mortes. Il faut attendre le XIIe, voire le XIIIe siècle, pour que soit érigée une église romane. Celle-ci n’ayant pas résisté à l’insalubrité du sol et aux inondations, on construit au XIXe siècle une autre église qui est nommée Saint-Clément-de Coma

 

C’est alors l’époque où la commune bénéficie des travaux d’assainissement qui, réalisés un siècle plus tôt, ont permis la plantation de vignes sur ses terres alluvionnaires très fertiles. Au XXe siècle, les vins produits à Ayguemorte-les-Graves sont classés dans les bordeaux A.O.C. Graves. (info net)

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Aujourd’hui encore, la commune sait tirer profit de ces terres marécageuses. Tout en continuant à exploiter son vignoble, elle mise sur les loisirs verts, aidée en cela par la création d’une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique sur son territoire.

 

Paysages de “ palus ” et “ rouilles ”

 

« Palu » et « rouille » sont deux mots que l’on entend fréquemment dans le Bordelais. Le premier est un synonyme de marais, tandis que le second nomme un type de canalisation permettant de maîtriser la circulation des eaux dans les terres alluvionnaires.

Les marécages sont très répandus dans le département de la Gironde, tout au long du parcours de la Garonne. Depuis des siècles, cette rivière dépose ses alluvions sur les berges basses. Au fil de l’histoire, seuls le courage et le travail assidu des hommes parviennent à transformer ces alluvions fertiles en terres propices à la vigne et aux autres cultures.(info net)

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Grâce à un système de canaux, les « rouilles », les eaux sont évacuées vers la Garonne, laissant ainsi des terres asséchées. Mais si on le souhaite, on peut retenir le précieux liquide afin d’inonder les plantations, ce qui peut leur être très bénéfique. Les viticulteurs des palus s’en rendent compte lorsque le fléau du phylloxera s’abat sur la région dans les années 1860. Ils ont l’heureuse surprise de constater que leurs vignes sont les seules à résister aux attaques de l’insecte destructeur. En effet, stagnant au pied des ceps pendant deux ou trois mois, l’eau fait tout simplement disparaître par noyade les œufs et les larves du parasite. On ne peut pas faire plus naturel comme insecticide.

 

 

Isle Saint-Georges


Isle-Saint-Georges, à une centaine de mètres des rives de la Garonne, est un joli et pittoresque petit port en bordure du Saucats accueillant encore quelques bateaux en aval de l’écluse.Les quais, les vieilles maisons de pierre du bourg, les ruelles au charme désuet constituent une véritable invitation à la promenade et à la détente. 

 

Le village (il remonte à l'époque gallo-romaine ) serait une ancienne île rattachée aujourd'hui aux rives de la Garonne. Une autre hypothèse avance que les terres entourant Isle-Saint-Georges seraient d'anciens marécages.

 

 

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L’Église

La vieille église romane, remplacée en 1852 par celle que nous avons sous les yeux aujourd'hui, faisait

corps avec les bâtiments du prieuré et ceux du moulin à eau. Les derniers vestiges du prieuré et du

moulin disparurent presque entièrement vers 1950.

Haut-relief du XIVème siècle, sculpture au-dessus de la petite porte d’entrée, représentant Saint-Georges terrassant le dragon, vestige del’ancienne Église.

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Cette sculpture typiquement romane figure St Georges sous l'aspect d'un chevalier revêtu d'une armure. Cette armure, avec sa cotte de mailles et son casque ogival est l'exacte réplique de celle qui revêt le gisant du Prince Noir, en la

cathédrale anglaise Canterbury. Le vêtement de la princesse (gilet d'hermine) est aussi de cette époque, ainsi que l'inscription latine en caractère gothiques ; Sancti Georgii

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Le Port

Avant la dernière guerre, à la place de l'écluse était le moulin qui, barrant l'estey, formait la limite de la navigation fluviale. Devant lui, le lit élargi permettait aux gabares de tourner.

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Le port fonctionnait encore au ralenti (et sans péage évidemment) à la veille de la guerre de 1940.

Par le jeu des marées, du vent et du halage à bras ou à cheval, arrivaient des grandes barques couvertes qui déchargeaient des bois, des ferrailles des joncs à lier la vigne, des douves et des cercles de barrique, des produits de sulfatage venant de Bordeaux.(net)

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Suivant les saisons, des fruits ou des légumes partaient vers le marché des Capucins, bien emballés dans des "baillots" de vendange recouverts de cretonne et soigneusement étiquetés et marqués...

Quelques barils de vin étaient aussi du voyage.

La dernière guerre a fait disparaître les transports nautiques locaux remplacés par des camions

 

Le Saucats est un affluent de la rive gauche, qui prend sa source dans la forêt des Landes en Gironde et se jette dans la Garonne à l’Isle-Saint-Georges. La longueur de son cours d'eau est de 21,2 km.

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La Garonne a toujours été très présente dans l’histoire d’Isle Saint-Georges et aujourd’hui encore ses habitants vivent au rythme du fleuve. Ancienne « route des vins », la Garonne évoque le temps des gabares (bateaux à voile et fonds

plats) et des passeurs.

 

Formation de l'Isle

 

Les très nombreux tessons de poteries trouvés sur place attestent qu'effectivement les Gaulois vivaient sur l' île en 600 avant J.C.

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Mais la Garonne de ce temps là ne ressemblait pas à celle d'aujourd'hui. Encore peu profonde, puisque, elle permettait le passage à gué entre l'Isle et Cambes ; elle devait s'étendre du bas d'Ayguemorte au devant de Cambes sur deux kilomètres de largeur environ. Elle comportait de nombreuses îles dont on peut encore discerner les contours sur les cartes géographiques actuelles, dans toute la plaine alluvionnaire.(info net)

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Ces îles, inlassablement continuent de se rattacher aux rivages, surtout à la rive gauche.

 

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