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CLUB RANDO CARBON BLANC

Le Club de randonnée de Carbon Blanc

Benauge

Aujourd’hui le temps semble se mettre au beau Nous prenons la direction de Cadillac et le petit village d'Arbis

Arbis est un petit village de la Gironde .La commune s'étend sur 8,7 km² et compte 289 habitants Elle est arrosée par un petit cours d'eau l'Obaric aux rives ombragées qui passe au pied de l'église et qui alimentait plusieurs moulins à eau.(info net)

Eglise Romane du XII ème siècle 

Elle est facilement repèrable avec son petit pont japonais. A Arbis, l'église est dédiée à Saint-Martin, celui qui partagea son manteau.
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Splendide croix de pierre posée sur l’herbe .Pure création d’un artiste ayant interprété, un Christ plus vrai que nature.

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Des vignes, des bois , une petite grimpette et en point de mire l’imposante forteresse du château de Benauge 

  Château de Benauge

Benauge, puissante seigneurie du Bordelais

Juché sur une butte entre Cadillac et Targon, dans l’Entre-deux-Mers, Benauge domine la plaine à des kilomètres à la ronde, depuis le 11e siècle Le site et l’aspect extérieur de la forteresse sont saisissants à voir. En effet les fortifications sont dans un état de conservation assez exceptionnel et témoignent de la grandeur passée de ce château qui fut l’un des plus importants de la Gironde.(info net)

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Au Moyen-Âge, Benauges est le siège de l’une des plus importantes seigneuries du Bordelais. La place forte fut élevée vers la fin du XIe siècle, ou vers la fin du XIIe. Elle occupe le point culminant de l’Entre-deux-Mers bordelais, à 122 mètres d’altitude, d’où elle dominait une bonne partie de la seigneurie et surveillait d’importants axes de communication de l’Entre-deux-Mers.

Le premier château se situait sur une colline dont les pentes avaient été retaillées pour en accentuer le potentiel défensif formant une « motte castrale » de dimension impressionnante.

il occupe une position dont la défense était facile, ce qui lui a permis de résister plus de 40 jours au siège d' Henri III Plantagenet en 1253 et autant à celui de Charles VII, qui souhaitait le reprendre aux Anglais en 1453.

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Le château de Benauge  se compose d’une partie moderne (18e s), habitée, dont le mobilier a été pillé à la Révolution, et d’une partie médiévale dont les ruines sont émouvantes. On peut admirer la tour carrée, symbole de la puissance des seigneurs de Benauge, la courtine et le chemin de ronde (13e s), le châtelet (ancienne entrée encadrée de deux tours), et un exceptionnel vallum (enceinte en terre surmontée de pieux de bois) ainsi que la chapelle Saint Jean-Baptiste avec ses peintures murales.

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Sur la porte d’entrée: visites sur rendez-vous et ouverture pour les journées du patrimoine

 

De forme ovale elle ne mesure pas moins de 80 mètres de long pour une cinquantaine de large, et 15 à 20 mètres de haut selon les endroits.

Lors de la grande révolte gasconne de 1252-1254 Benauges fut un haut lieu de la résistance dont son seigneur, Bernard II de Bouville, était l’un des meneurs. Assiégé par l’armée royale de plusieurs milliers d’hommes à l’automne 1253, il fallut l’emploi massif de mangonneaux pour en venir à bout, après une quarantaine de jours de résistance. Les 80 boulets de pierre (de 20 à 80 kg) exposés dans les cours du château témoignent de la violence de l’assaut. Le roi-duc Henri III fit donc réparer le château et y plaça une garnison. Une vingtaine d’années plus tard le roi Edouard Ier donna la seigneurie à Jean Ier de Grailly, l’un de ses plus proches lieutenants. Jean de Grailly et ses descendants agrandirent et perfectionnèrent leur forteresse jusqu’au milieu du XIVe siècle. Benauge fut le dernier bastion à se rendre au roi de France en 1453, à la fin de la Guerre de Cent Ans. Enfin, le 18 juin 1426 par décision royale, celle d’Henri VI « roi de France et d’Angleterre », la vicomté fut officiellement érigée en comté de Benauges.Plusieurs propriétaires l'occupèrent mais en 1834 il ne restait que des ruines. Un vaste corps de logis moderne fut bâti au XVIIe siècle au détriment de parties médiévales du château. Puis de nombreux réaménagements et le percement de grandes ouvertures au XVIIIe siècle vinrent s’ajouter au corps de logis. La Révolution Française s'acharna contre ce symbole de puissance de la noblesse. Sa démolition fut votée et tout l'intérieur de l'époque du Moyen Âge fut démantelé, mais les murs extérieurs et les remparts furent conservés. Depuis plus de 20 ans, de gros travaux ont été menés pour sauvegarder durablement ce monument important de Gironde.(info net)

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Ensuite direction les petits villages de Donzac et Omet

 

Donzac fait partie de la Communauté de communes des Coteaux de Garonne

Il est établi sur un territoire vallonné, borné par deux petits ruisseaux  Peu d’habitations,le village comptant 124 habitants

Son nom viendrait du gentilis Donzacus, nom d'une propriété gallo-romaine.

Eglise romane dédiée à Saint Christophe , du XIIe au clocher-pignon en pierre de taille Au Moyen-Age, la noblesse de la région se réunissait dans cette église pour y prendre des décisions.

 

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Omet 

Petite commune de234 habitants entourée de vignobles et de châteaux vinicoles

Vue sur l’église d’Omet depuis le haut des vignes et sur les coteaux de Monprimblanc Image33

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La fin de la matinée se terminera par une balade autour du Lac de Laromet

Lac de Laromet

Ce lac, situé à 4 km de Cadillac sur la route de Targon, a été aménagé en 1981 sur le ruisseau de l’Oeuille. Il sert de limite naturelle entre les communes de Laroque et Omet, d’où son nom Laromet.

 On peut y apprécier le calme, la tranquillité et la beauté naturelle du site, refuge ou étape de nombre d’oiseaux durant les périodes de migration.

 

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et passage au restaurant ...

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L'après midi nous passerons devant le  Moulin de Larmurey,

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Moulin de l'Armurey

En effet le pays de Benauge est traversé par deux rivières qui furent historiquement et économiquement très importantes. Elles accueillaient une vingtaine de moulins à eau. Leur présence montre tout l’intérêt que portaient les seigneurs à l’utilisation industrielle des cours d’eau. Le plus important d’entre eux au XVème siècle était le moulin de Larmurey.

Cet établissement, situé à la limite entre Arbis et Escoussans, est probablement construit au cours de la seconde moitié du XVème siècle.

Il tient son nom d'un armurier milanais, Ambroise de Karoles, installé à Bordeaux en 1485.

D'abord associé avec trois autres Italiens, il s'établit à Escoussans en 1490, sans doute à la demande de Gaston de Foix, comte de Benauges.

Ce moulin, également appelé moulin neuf, est vraisemblablement reconstruit après la fin de la guerre de Cent Ans et sert alors à battre les plaques destinées à l'élaboration de pièces d'armurerie, mais aussi à moudre du grain.(info net)

 

Une balade reposante…excepté les quelques rudes montées et dont les hauteurs offrent de belles vues sur les communes voisines.Image57

Retour sur Arbis

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