Aujourd'hui direction Bordeaux et ses quais
Après avoir pris le tramway à La Gardette ,nous descendons à l'arrêt "jardin botanique" proche de l'église Sainte Marie
Eglise Sainte Marie
C’est sous l’impulsion du Cardinal Donnet (1795-1882), mécène, archéologue, et bâtisseur, que l’art religieux en bordelais va connaître un renouveau. Les fonds qu’il va réunir serviront à la restauration et à la construction de nombreux édifices. Parmi eux, certains seront réalisés par Paul Abadie (1812-1884) a qui l'on doit aussi le Sacré-Coeur de Montmartre et la cathédrale de Périgueux.
Il sera à l’origine de la construction de Sainte-Marie de La Bastide,où l'on retrouve la "flèche bulbeuse" qui le caractérise...
L’édification de l’église néo-médiévale Sainte-Marie de La Bastide sera réalisée dès 1864-1865 pour s’achever en 1887. En cours de réalisation l’architecte doit faire face à de nombreux problèmes techniques liés à la nature du sol de qualité tourbeuse
une entrée à porche et a l'intérieur un magnifique plafond en bois qui s'explique car a l'origine Bastide était un marécage, et l'église n'aurait pas supporté le poids d'un plafond en pierre sur ce sol
Le jardin botanique
Le Jardin botanique : trois siècles d'aventures
Un jardin pour les médecins et les apothicaires. Un jardin qui leur permettrait d’étudier les plantes médicinales, base de leur formation et de leur enseignement. Bref, un jardin botanique. Voilà l’idée qui a germé parmi les Jurats de Bordeaux en 1629.
- Ce n’est qu’en 1726, après moult discussions sur son futur emplacement, que le jardin botanique de Bordeaux voit enfin le jour, dans l’enclos Arnaud-Guiraud. Et qu’il entame un long et tumultueux voyage. Ce n’est qu’en 1855 que le Jardin botanique sera, finalement, transféré au Jardin public.
- Finalement ? Pas tout à fait puisqu’en 2003 le Jardin botanique emménage de l’autre côté des quais, à la Bastide. Il sera inauguré dans le cadre du second Festival des Jardins. Depuis, le Jardin botanique est enfin chez lui, dans un espace entièrement dédié.
Il conserve bien sûr ses missions d’éducation, de conservation et de recherche.
En passant le portail du jardin botanique
détail
On y retrouve:
Un jardin esthétique et novateur
A l’intérieur de sa palissade en bois faite de 1 200 m3 de chênes de Charente abattus par la tempête de 1999, le Jardin botanique s’organise autour de six espaces.
- Ses champs de culture regroupent 44 parcelles sur 12 110 m2. Ils présentent des extraits de cultures du monde : blé, avoine, lin et millet. Leur arrosage, économique, s'inspire des techniques d'irrigation des pays sahéliens.
- Sa galerie des milieux, avec ses jardins hors sol, reconstitue 11 paysages du Bassin aquitain : dune, falaise calcaire, prairie humide, pelouse, landes, sur 13 500 m2.
- Son allée des plantes invite à la promenade sur 2 500 m2, entre lianes, vignes et autres plantes grimpantes cultivées sur des supports inattendus.
- Son sentier des pionnières abrite des plantes ainsi dénommées parce qu’elles ont la particularité de coloniser les terres pauvres.
- Son jardin aquatique, plan d’eau d’un hectare, est sillonné d’allées et présente une grande diversité d’espèces.
Enfin, son ensemble d’espaces communautaires complète le paysage, des parcelles accessibles à tous et notamment aux riverains. La mise en oeuvre de cette idée est une première en France.
Le Jardin botanique implique d’ailleurs étroitement les populations riveraines avec ses parcelles cultivées par les enfants des écoles et ses espaces ouverts aux étudiants (Ecole d'architecture et de paysage de Bordeaux, universités...)
- En 2007, cette partie du Jardin botanique de la Bastide s'est dotée d'un ensemble administratif, d'un accueil du public et de serres de présentation et de conservation.
L'esplanade Linné -du nom de l'illustre botaniste suédois dont le buste y a été installé- était inaugurée, créant un espace piéton qui relie désormais la partie jardin à la partie " serres et salles d'exposition ".
Espèce d'OVNI menant aux serres!
L’opération d’aménagement de la ZAC Cœur de Bastide, initiée à partir de l’ancienne gare d’Orléans transformée en complexe cinématographique, est aujourd’hui en cours d’achèvement
D’une superficie de 29 hectares, cette opération accueille désormais des équipements emblématiques :
le nouveau Pôle universitaire de gestion, le Centre national de la fonction publique territoriale d’Aquitaine, la maison polyvalente de quartier, les serres du Jardin Botanique, une nouvelle galerie commerciale, le siège du journal Sud-Ouest .
MIise en place d'un mur végétal
Cette allée va nous conduire sur les quais de Queyries
Agréable promenade le long de la Garonne
Il faut d'ailleurs savoir que c'est depuis le quai des Queyries, et notamment depuis le square Toussaint Louverture (ou bientôt le parc aux Angéliques) que l'on peut sans doute profiter de l'un des plus beaux point de vue sur Bordeaux,ses façades du XVIII e siècle ,la façade des quais et plus particulièrement le soir venu sur la place de la bouse illuminée.
Toujours coté Garonne, plusieurs restaurants de qualité ont également fait leur apparition au cours de ces dernières années, un moyen agréable de partager un repas tout en profitant d'une vue exceptionnelle.
Le Mégarama
Ancienne gare d'Orléans
Située quai de Queyries sur les bords de la Garonne, l'ancienne gare d'Orléans, a été réhabilitée en complexe cinématographique. Elle abrite aujourd'hui dix-sept salles de cinéma, un lieu de conférence et d'expositions, ainsi que plusieurs restaurants.
Elle fut construite sur la ligne Bordeaux-Paris, à la demande de la compagnie des chemins de fer d’Orléans, et inaugurée en 1852.
La façade face au fleuve, est flanquée de deux larges pavillons d’angle, et percée d’une demi rosace pour éclairer le hall des voyageurs. Une grande halle de verre et de fer parcourt ce hall sur 90m, mais elle fut démontée en 1940.
Première gare bordelaise lors de sa création, elle est supplantée par la gare Saint-Jean lors du recul économique du quartier de La Bastide.
Aujourd'hui, le cinéma Mégarama a été construit derrière la façade de cette ancienne gare.
Constructions d'immeubles d'habitation mais aussi ravalement mettent en évidence de bien belles façades !
Nous voilà arrivés Place Stalingrad
Les plans de la place du Pont , rebaptisée plus tard place Stalingrad, sont dessinés en 1826, au moment de la percée de l ’avenue Thiers, axe qui relie Bordeaux à Paris. Entre 2000 et 2004, l ’avenue a fait l ’objet d ’un aménagement Aujourd ’hui parfaitement désenclavée et harmonieuse, la place Stalingrad annonce la renaissance du quartier
Le Lion bleu de Veilhan
Dominant la place Stalingrad, face au pont de pierre et à la Garonne, cet immense lion bleu aux allures protectrices, fut réalisé par Xavier Veilhan pour une commande publique en 2005, dans le cadre des travaux du tramway.Fabriqué en matériaux composites de polystyrène, mesurant 8 mètres de long sur 6 mètres de haut, il constitue un véritable repère visuel à l’entrée de la Bastide.
Le pont de Pierre:
Premier pont sur la Garonne, il est construit sur ordre de Napoléon Ier entre 1810 et 1822[2].
Durant ces douze années, les architectes, Claude Deschamps et Jean-Baptiste Billaudel, doivent faire face à de nombreux problèmes en raison du courant très fort à cet endroit-là. Claude Deschamps imagine, pour la fondation des piles, une assise comprenant des pilots de bois et de pierres consolidés par la vase du fleuve lui-même
La Compagnie du pont de Pierre est créée pour financer les travaux, les actionnaires devant être remboursés par un droit de péage.
Il compte dix-sept arches (nombre de lettres dans le nom de Napoléon Bonaparte). Sur les côtés, chaque pile de briques est rehaussée d'un médaillon blanc en l'honneur de l'empereur. Il porte aussi les petites armoiries de la ville (les trois croissants entrelacés).
Le pont de pierre a été inauguré le premier mai 1822 et à fait l'objet de travaux d'élargissement en 1954. (c'est à ce moment là qu'ont été rasés les deux bâtiments de l'octroi )Ce pont reste le seul jusqu'à la construction du pont Saint-Jean en 1965.
Porte de Bourgogne
Bordeaux comptait dans sa période fortifiée un grand nombre de portes médiévales qui ont été détruites par la suite. Afin d'ouvrir la ville, et sous l'impulsion de Tourny il a été bâti plusieurs nouvelles portes, ouvertures en forme d'arc de triomphe dont subsiste aujourd'hui la porte de Bourgogne
Appelée aussi Portes des salinières, elle est située face à l'actuel Pont de Pierre et s'ouvre sur le Cours Victor Hugo, anciennement rue des Fossés
.Erigée au XVIIIe siècle (1750-1755), on la doit aux architectes Ange Jacques Gabriel et Nicolas Portier.
Tourny souhaita qu'elle constitue un accompagnement pour la Place Royale (Place de la Bourse) et la consacra au Prince Monseigneur le Duc de Bourgogne le 24 janvier 1757.
Depuis fin 2003, une station de tramway située sur les quais et à la sortie du pont de pierre porte le nom de porte de Bourgogne
Jardins aménagés le long du fleuve
Vue sur la rive opposée...
La Porte Cailhau
La porte Cailhau faisait partie des remparts de la ville de Bordeaux. Au Xe siècle, la place du Palais bordait le Palais de l'Ombrière, résidence des ducs de Guyenne.
Le futur roi de France, Louis VII, y séjourna à l'occasion de son passage à Bordeaux pour son mariage avec Aliénor d'Aquitaine. Au XIIIe siècle, le palais fut remplacé par un autre. À partir de 1462, le Parlement de Bordeaux y siégea.
Ravagé par plusieurs incendies (1597, 1704), il fut démoli en 1800, permettant ainsi l'ouverture de l'actuelle rue du Palais de l'Ombrière. Au fond de la place du Palais se dresse la Porte Cailhau.
Élevée dans un style gothique Renaissance (mâchicoulis, toitures aiguës de 35 mètres de haut, lucarnes, lanternes) au XVe siècle, en souvenir de la victoire remportée en 1495 par Charles VIII à la Fornoue, elle faisait office d'arc de triomphe et de porte défensive (présence d'une niche à l'effigie du roi)
La place de la Bourse et le miroir d'eau
La place de la Bourse est la première brèche dans les remparts du Moyen Âge et est destinée à servir de somptueux écrin à la statue équestre, détruite à la Révolution, du roi de France Louis XV.
Inaugurée en 1749, elle est le symbole de la prospérité de la ville.
Successivement appelée place Royale, place de la Liberté pendant la Révolution, place impériale sous Napoléon Ier, puis à nouveau place Royale à la Restauration.
En 1848, à la chute de Louis-Philippe Ier, elle devient place de la Bourse.
L’intendant Boucher veut ouvrir la ville sur le fleuve. Il souhaite moderniser Bordeaux On supprime une partie des murailles qui ceinturent Bordeaux et on construit une place Royale
- Une statue équestre du roi Louis XV est placée en son centre.
- À la Révolution, la statue est remplacée par un arbre de la liberté. Elle prend le nom de « Place Impériale » à l'occasion de la venue de Napoléon Ier.
- En 1828, sous la Restauration, la ville élève une modeste fontaine, en forme de colonne de marbre rose surmontée d'un chapiteau blanc et d'un globe, à l'emplacement de la statue équestre disparue à la Révolution.
- En 1869, elle est remplacée par l'actuelle « fontaine des Trois Grâces »
Le miroir d'eau
En fait de miroir, il s'agit d'une dalle de granit de 130 mètres de long et d'une largeur de 42 mètres qui lorsqu'elle n'est pas recouverte d'eau peut ressembler à une ardoise géante. En dehors des périodes de gel, cette dalle est alimentée en eau selon des cycles d'un quart d'heure pilotés par ordinateur.
- Première étape, la dalle se recouvre de 2 centimètres d'eau. Lorsque qu'elle est totalement recouverte, l'effet inondation laisse la place à un gigantesque miroir dans lequel viennent se refléter les façades XVIII e de la place de la bourse, de l'hôtel des douanes ainsi que la fontaine des 3 Grâces.
- Ensuite, l'eau se retire et des buses laissent échapper des volutes de brume qui en quelques minutes plongent l'espace dans un épais brouillard. L'ensemble du cycle est géré par ordinateur alors que l'eau est stockée en sous sol dans un réservoir.
La fontaine des trois grâces
. La fontaine des Trois-Grâces (divinités gréco-romaines dans la mythologie) représente à travers trois statues la joie (Euphrosyne), la splendeur du beau (Aglaé), et la floraison (Thalie). Elle mesure dix mètres de hauteur et domine la place. Elle fut restaurée en 1890.
A travers le Jardin des Lumières
. Conçu par le paysagiste Michel Corajoud, ce jardin est composé de 223 plates-bandes parallèles à la Garonne (environ 33000 plants)A bordeaux, le jardin des lumières se situe de part et d'autre du miroir d'eau de la place de la Bourse, le long des quais. Il épouse la courbe de la Garonne en forme de croissant de lune.
Aujourd'hui, le jardin des lumières est devenu un lieu privilégié où les Bordelais aiment se retrouver.
La beauté des lieux ne nous empèche pas de marcher d'un bon pas !
Regards sur l'hôtel Fenwick
Ce beau bâtiment du cours Xavier-Anozan et du quai des Chartrons, classé depuis 1935, est considéré comme ayant abrité le premier consulat des Etats-Unis dans le monde dès1795, date de l'achèvement du bâtiment par Jean-Baptiste Dufart, l'architecte.
C'est cinq ans auparavant que Joseph Fenwick avait été nommé consul par Georges Washington. Il venait de l’Etat du Maryland
Au fond les flèches de l'église Saint Louis des Chartrons
La bourse maritime,
la bourse Maritime, construite en béton en 1920 et habillée de pierres, imite les bâtiments de la place de la Bourse. Certains mascarons sont les portraits de personnalités de l’époque
Les maisons "hollandaises"
2 maisons de style hollandais du XVIIème témoignent de la présence des Hollandais, experts en matière d’assèchements des marécages et ayant permis la conservation du vin grâce au soufre.
Beauté du fleuve et du port de "la lune"
En face les grands moulins de Bordeaux
En direction des quais de Bacalan
On peut apercevoir les travaux du futur pont Bacalan Bastide
Arrêts techniques...on en profite pour se désalterer
ou bien pour prendre des photos !!!
Bénéficiant de sa proximité avec les quais, les négociants en vin Anglais, Flamands et Irlandais s’y installent dès 17é siècle. En résulte la construction de gigantesques entrepôts, de maisons de maîtres avec notamment la présence de chais derrière les façades et l’aménagement des façades des quais des Chartrons et de Bacalan.
Enfin quelques instants de repos pour se détendre,regarder les paysages,regarder l'avancement des travaux,papoter...
Un nouvel hôtel aux lignes futuristes ! Le Seeko’o est un hôtel design urbain atypique!
Sur le bord d'une plage du bassin ? non ! tout simplement à la terrasse d'un café sur les quais...
Depuis 2004, les hangars 15 à 19 connaissent eux aussi une seconde vie axée sur le tourisme, les loisirs et le commerce.
Des commerces et des restaurants, dont les terrasses ouvrent sur le fleuve, offrent un cadre particulièrement prisé par les Bordelais le week-end. Des placettes ont été aménagées entre chaque hangar.
La cow parade est passée par là!
Bernard aimerait bien que celle ci passe par son jardin !!!
Les travaux du futur pont sont déjà bien avancés!
Ce pont devra assurer à la fois un franchissement urbain tout en permettant le passage des paquebots de croisière.
Un franchissement urbain, cela veut dire que la circulation sera adaptée :
• aux voitures : une chaussée de deux fois deux voies
• aux transport en commun (tramway, bus) : deux voies
• aux vélos : une piste cyclable de chaque côté du tablier du pont
• aux piétons : un trottoir de chaque côté du tabler (situés à l’extérieur des tours de levage)
Les différents éléments de la structure
• Une travée levante en caisson métallique profilé de 2600 tonnes, de 120 mètres de longueur et 45 mètres de largeur
• Implantées dans le lit du fleuve, 4 tours de 81 mètres de hauteur et protégées par 4 gabions de défense en béton armé
• Les travées d’accès en ossature mixte acier-béton
Comment ça marche ?
• Un contrepoids de 600 tonnes et des poulies de levage dans chacune des tours
Cap sciences
Le nouveau Hangar 20 a été créé pour accueillir Cap Sciences, association qui œuvre pour le développement de la connaissance de la science et de la recherche auprès du grand public.
C' est un lieu d'expositions et d'animations,. Créé en 1995 Cap Sciences organise chaque année de grandes expositions thématiques – des visites scientifiques, des animations itinérantes ainsi que des activités de sensibilisation auprès du jeune public.
Une image du nouveau pont Bacalan Bastide qui devrait relier les deux rives en 2012, prolongeant la promenade au-dessus de la Garonne, que ce soit à pied, en vélo ou en utilisant les transports en commun.
Sur le chemin du retour...
et dernier regard sur ce pont "image "de Bordeaux.
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paysagiste bordeaux 13/01/2016 10:02
colette 20/09/2013 22:09