Un monastère ,une citadelle ...

 Le monastère Saint Joseph de Broussey lieu de prière, de silence et d'accueil spirituel.

Au milieu d’un parc très arboré, juché au sommet d’une colline, le Monastère du Broussey domine ses vignes. Ce lieu spirituel et historique est situé sur la commune de Rions. C’est là que l’ordre masculin des Carmes a été restauré en France après la révolution. Les premiers frères s’y installèrent en 1841.Du Broussey, les Carmes essaimeront dans toute l'Europe. Le monastère abrite une communauté de frères carmes et une communauté de sœurs du carmel apostolique Notre-Dame de Bethléem.

La maison initiale a été agrandie par l'adjonction d'ailes neuves et flanquée d'une chapelle dans la seconde moitié du XIXème siècle. Vers 1960, des parties nouvelles ont remplacées d'anciens bâtiments annexes, constituant la façade actuelle du couvent. Une ancienne ferme a été aménagée pour accueillir des pèlerins ou hôtes venus participer à une retraite.(net)

Nous faisons une petite pose pour admirer au loin comme suspendu dans le brouillard  le château Boyer et ses coteaux vallonnés 

 Nous reprenons l'itinéraire qui part derrière le monastère parmi les rangs de vigne et pénétrons  dans le bois jusqu'à rejoindre le petit ruisseau " la Rouille" que l'on traverse par un petit pont artisanal Nous retrouvons la petite route menant au Moulin devenu Guinguette Vigneronne 

Nous amorçons alors la descente vers Rions : cheminant entre bois et beaux vallons plantés de vignes nous commençons à descendre en direction de la Garonne découvrant de magnifiques points de vues sur le fleuve et la campagne environnante;

Le passage le long du fleuve est fort agréable avec la présence de carrelets ,de maisons de caractère ,de vieilles bâtisses de pierre ; De belles percées sur la rive opposée permettent d'apprécier le paysage "d'en face"

Arrivée à Rions

Nous voici sur la place d'armes : Arrêt devant le château des Salins avec son beau portail Louis XVI  en fer forgé et pilastres surmontés de corbeilles de fleurs et de fruits C"est à la fois une  propriété viticole et un gîte; propriété des derniers seigneurs de Rions au XVIII e siècle .

  De la place d’armes, nous nous dirigeons vers la Tour du Lhyan , seule porte fortifiée encore présente: Bâtie en 1330 par le seigneur de RIONS, Guillaume SEGUIN, elle est la  porte d'entrée principale de la cité médiévale, dont les parties hautes ont été restaurées en 1881 par l'architecte Léon Drouyn.

Très en saillie, elle est de plan carré cantonnée de deux grosses tours rondes et possède deux étages éclairés par des fenêtres carrées au-dessus du rez-de-chaussée, constituant une sorte de donjon.

puis gagnons la rue Lavidon : rue principale où se trouvait la porte du même nom, comparable à celle du l’Hyan et rasée au XIXe siècle. Les vestiges d’une partie de l’enceinte et d’une tour ronde appelée Tour Despujols donne un aperçu des limites de la ville. La rue Lavidon permet de rejoindre les rues Judaïque, Romaine et des remparts...(net)

 Église Saint-Seurin de Rions

L'édifice, construit à l'origine au XIIe siècle en style roman, a été agrandi par des bas-côtés et a vu sa nef rebâtie au XIVe siècle en style gothique ; au XIXe siècle, il a été agrandi et un clocher de style néoclassique lui a été ajouté Tous ces travaux transforment l’église romane en église-halle gothique 

Sur la place de l’église, trône une élégante fontaine en fonte de l’architecte Auguste Bordes (1847), surmontée d’une statue de la Vierge (1856) œuvre du fondeur Paul.

Face au portail méridional de l’église se trouve la Maison des Marchands, qui a conservé son élévation d’origine du XVIIe siècle, avec sa boutique en rez de chaussée. Seules les baies ont été modifiées au XIXe siècle.

De la place du Repos, on rejoint la Tour du Guet, par la rue du même nom. Cette tour ronde renforçait un angle de l’enceinte. Percée à l’origine de meurtrières, remplacées par des embrasures pour de petits canons, elle conserve encore ses mâchicoulis.(net)

 Promenade à travers les rues du village

Le coeur de cette vieille Cité est parcouru par des ruelles qui ont conservé leur physionomie d'autrefois avec leur tracé sinueux et leurs caniveaux anciens et dont les noms résument l'histoire de cette Cité : rue Romaine, rue Sarrazine, rue des Normands, etc...des maisons au charme fou !

Elles recèlent de véritables trésors d’architecture avec ces maisons anciennes qui sont d'un charme fou !

 Voila l'heure de déjeuner enfin arrivée ! le cadre y est agréable et les mets servis très fins ! nous sommes accueillis chez "Georges " dans l'auberge de l'ancienne poste. La vue depuis l'esplanade y est magnifique !

Nous poursuivons notre visite de la cité avec passage devant la Halle dite « aux petits pois », du XVIIIe siècle, nommée ainsi car ce légume était cultivé de manière abondante dans le secteur autour du XIXe Nous remarquerons un peu plus loin un vestige d'une maison détruite, avec sa porte d'entrée (17ème) encore debout ! 

On ressortira en passant par la porte Normande

La porte Normande (13ème siècle)Une des trois entrées principales du bourg. A cet emplacement, d'énormes tours semblables à celle du Lhyan, protégeaient la ville et le château.

Une ultime visite sur les remparts et la citadelle : Edifiée sur l'escarpement rocheux, au nord ouest du bourg, la citadelle était le donjon du château. Elevée sur trois étages carrés, et  percée d’une porte ménagée à une certaine hauteur au-dessus du niveau du sol de la ville. elle domine la vallée de la Garonne.

Malgré les destructions subies lors des conflits au cours des siècles, Rions a conservé de nombreux monuments de son enceinte fortifiée comme la tour du Lhyan, la tour dénommée la Citadelle et ses remparts attenants qui abritent la grotte dite Charles VII, la tour du Guet et les douves parallèles au sud de la tour du Lhyan.(net)

 Traversée de la D10 et petite grimpette assez raide vers les coteaux de Garonne, jalonnés de vignobles. De là on a de très belles vues sur les coteaux de vigne, sur la plaine landaise , sur la rive gauche de la Garonne bordée de peupliers (vue sur la ville de Podensac) sur la rive droite (on aperçoit à gauche Cadillac ,Beguey et juste en face Rions)

Nous empruntons chemins ruraux et allées de vignes... encore une grimpette et nous voilà devant le château Jourdan

Le château Jourdan fut construit sur les ruines d'un ancien prieuré bénédictin Son nom fut donné en 1675 par les seigneurs qui y vivaient et l'édifice fut remanié vers 1850 Depuis le Moyen-âge, de nombreux propriétaires se sont succédés à la tête de ce vignoble, parmi lesquels Austen Jordan, décimier des rois Edouard II et III d’Angleterre. Le château appartient aujourd’hui à la famille Guillot de Suduiraut. Le groupe Grands Vins de Gironde a repris l’exploitation de la vigne et du vin (net)

Une petite pose pour admirer le château Jourdan avec son cadran solaire et continuons en direction du monastère Saint Joseph de Broussey  Nous passerons devant le lavoir de Juniac , emprunterons différents chemins parfois ceux ci se feront ruisseau ou piscine ... descendrons  le chemin  du Broussey  pour retrouver le monastère !

Une table nous attend et le goûter peut commencer sous la houlette de Tic et Toc !

RIONS la Cité Médiévale, à une trentaine de kilomètres de Bordeaux sur la rive droite de "La Garonne", lovée au coeur du vignoble des 1ères Côtes de Bordeaux .

Le village domine la Garonne qui par des temps plus anciens était proche des remparts. Des traces prouvent la présence humaine organisée dès la préhistoire et il est établi qu'une villa gallo-romaine regroupa les premières habitations.

Dès la fin du XIème siècle, la seigneurie de Rions augmente ses fortifications avant la domination anglaise.

Néanmoins, Henri III d'Angleterre s'empare de la ville et ordonne que l'on conserve le château.

Novembre 1294, L'embouchure de la Gironde est sous le contrôle de la flotte d'Edouard Ier d'Angleterre.

Celle-ci s'empare de Podensac et Rions. Ceci entraîne un arrêt total des relations fluviales de Bordeaux avec le haut pays.

Mars 1295, Charles de Valois, frère de Philippe le Bel, libère Podensac et le 8 Avril, Rions est rasée et ses remparts démantelés.

1330, Edouard III d'Angleterre donne la permission à Guillaume Seguin, alors Seigneur de Rions, d'entourer la ville de murs, elle devient ainsi une  des plus fortes villes de Guyenne.De part son adhésion, en 1379, à l'alliance bordelaise de défense contre les troupes françaises, la ville fortifiée de Rions fut qualifiée de filleule de Bordeaux6 ; cette alliance favorisa de nombreux échanges commerciaux avec la capitale girondine par le biais de la Garonne.

17 Juin 1453, après une série de dominations successives Anglaise puis Française, Rions reprend ses couleurs après une vigoureuse résistance. (fin de la guerre de Cent Ans)Sur la fin de la guerre de Cent Ans, en 1451, soit deux ans avant la bataille de Castillon, la cité tombe aux mains des troupes françaises et se soumet au roi Charles VII7.