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CLUB RANDO CARBON BLANC

Le Club de randonnée de Carbon Blanc

Entre deux ponts

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Les Quais 

C’est en 1800, époque où Bordeaux est le premier port maritime de France, que les quais de Bordeaux de la rive gauche de la Garonne sont pavés pour la première fois, pour faciliter le passage. En 1925, les hangars sont créés, sur la partie Nord des quais bordelais. Ils servent au stockage des marchandises, très nombreuses à arriver sur le port. Néanmoins, dans les années 1980 et 1990, la ville de Bordeaux et en particulier ses quais sont noircis, une restauration de l’intégralité des quais est nécessaire. L’architecte Claude MARTY, en charge du projet, souhaitant garder une empreinte du passé portuaire de la ville, traite différemment les anciens hangars ( à l’époque désaffectés) du reste des quais. Entre autres, toutes les bites d’amarrage sont conservées. Les anciens hangars sont transformés en un nouveau projet, le Quai des Marques, destiné à une activité commerciale,  s’étend sur presque 800 m de surface au sol. Aujourd’hui, renommé Bord’eau Village, c’est environ 50 magasins et restaurants qui ornent cette extrémité des quais.

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PARC AUX ANGÉLIQUES

Sur la rive droite de la Garonne, le Parc aux Angéliques forme une véritable « coulée verte », idéale pour les balades

Le parc aux Angéliques, un retour de la nature sur les bords de la Garonne. Autrefois terre de vin (le vignoble des Queyries), zone militaire et industrielle (la Halle aux farines en 1852, la caserne Niel à partir de 1876 ou encore les Grands Moulins dès 1921), c’est aujourd’hui une vaste promenade arborée de 3,5 km, d'où vous pourrez admirer les façades de pierre blonde de la rive gauche. Ce sont plus de 70 000 végétaux qui composent le parc aux Angéliques, qui doit son nom à la fleur d’Angélique des estuaires : espèce endémique protégée On pourra  observer ces petites fleurs blanches à grandes tiges qui peuplent le parc, le long de la promenade aux abords de la Garonne.

Les différents paysages du Parc aux Angéliques

le Parc aux Angéliques est composé de trois séquences paysagères. Quai de Queyries, de grandes prairies, bordées d'arbres offrent des espaces ombragés pour des pauses bucoliques. Quai de Brazza, les prairies s'estompent, et une voie pavée (où les rails, vestiges de l’ancienne activité économique sont conservés), doublée d’une piste pour les cyclistes, invitent davantage à la promenade.Enfin quai Deschamps, le parc s'organise autour d’une pergola rectiligne où serpente une glycine. Entre ce tunnel de verdure et la digue de la Garonne se succèdent des espaces densément plantés et des surfaces enherbées

Beaucoup de nature, et un peu de culture

A noter, si le Parc aux Angéliques évoque d'abord nature et plein air, la culture n'en est pas absente. Quelques pas plus loin dans la grande prairie, en face de l'entrée du Jardin Botanique, un buste de Toussaint-Louverture, le père de l’indépendance haïtienne rappelle que Bordeaux fut un port négrier. Enfin, des panneaux pédagogiques jalonnent le parc, pour que la faune et la flore des rives du fleuve livrent tous leurs secrets.

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Le Lion de Veilhan

Dominant la place Stalingrad, face au pont de pierre et à la Garonne, cet immense lion bleu aux allures protectrices, fut réalisé par Xavier Veilhan pour une commande publique en 2005

Fabriqué en matériaux composites de polystyrène, structure en métal et résine polyester, mesurant 8 mètres de long sur 6 mètres de haut, il constitue un véritable repère visuel à l'entrée de la Bastide. Simplifié à l'extrême et disproportionné, ce lion se situe entre le jouet, le design et le décor, remettant en cause les conventions de la sculpture.

C'est d'ailleurs ainsi que l'a voulu le sculpteur, qui souhaitait "installer sur la place Stalingrad une oeuvre qui cristallise son identité et devienne une image simple et indissociable de ce lieu. J'ai pensé à une sculpture animalière. Un lion surdimensionné, un animal plus présent dans l'imaginaire collectif que dans notre réalité".

Cette impression est renforcée par la couleur monochrome bleu clair qui se fond avec le ciel et rompt avec "le style brutaliste de la sculpture". Plus qu'une sculpture, cette oeuvre constitue un véritable projet urbain.

Au cœur du parc aux Angéliques, l’artiste britannique Suzanne Treister a installé son œuvre 

« Le Puits/Bibliothèque sur la technique » sur les quais de la rive droite, dans le quartier Bastide. Malgré son nom, nul danger de tomber dans un puits sans fond puisqu'il a pris les traits d'un  pavillon abritant une bibliothèque. Sur les étagères, vous pourrez admirer des livres de penseurs qui ont alerté sur la dépendance technologique, dont ceux de Jacques Ellul. En plus d'illuminer l'espace public bordelais, elle a pour objectif d'inviter à réfléchir et échanger autour des enjeux et de l'utilisation des nouvelles technologies dans nos sociétés, aux divers contextes sociaux et politiques.

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Nous empruntons Le passage de Luze  petit passage qui part du quai des Chartrons , face à la Garonne.Véritable  havre de paix à côté de l’effervescence qui règne sur les quais

Au-delà de la façade s’ordonnant le long de la Garonne, le quartier des Chartrons se présente aujourd’hui emprunt de la grande histoire de ses négociants en vin et ouvert sur la création contemporaine. Dans le prolongement de la rue du Faubourg des Arts et à l’arrière de la façade des quais, le passage de Luze en est la parfaite illustration.

on pénètre dans un ancien « courroir », le couloir latéral d’un chai qui en desservait l’intégralité dans la longueur. Il laisse découvrir la cour située entre le bâtiment côté quai (boutique et habitation du négociant) et le bâtiment arrière. Le long des murs, on devine encore les traces des barriques superposées les unes aux autres et adossées au chai.

le passage de Luze est à la fois un lieu de transition, de passage, de vie et d’enseignement. Des trois chais accolés qui constituaient autrefois la parcelle, seuls les chais nord et sud ont été réhabilités autour de l’espace laissé libre par la démolition du chai central.

La traversée du lieu, devenu ainsi passage public, laisse voir deux murs pignons en pierre recouvert d’une verrière. Ateliers d’artistes, bureaux et salle de cours cohabitent dans ce nouvel espace. Trois bow-windows de verre rouge en porte-à-faux ouvrent des espaces de travail sur le passage central.

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Passage par la Rue du Faubourg des Arts Comme son nom l’indique, cette rue est un lieu de rencontre de tous les Arts. Construit dans d’anciens chais, les ateliers recèlent une véritable pépinière de talents. Restauration de tableaux, artisan sur cuir, clinique de poupée, atelier d’abat-jour et même un petit théâtre ont élus domicile dans ce lieu unique.

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DARWIN ÉCOSYSTÈME, LE LIEU ALTERNATIF DE LA RIVE DROITE

Situé sur la rive-droite de Bordeaux, dans le quartier de la Bastide, cette ancienne caserne désaffectée aujourd’hui éco-réhabilitée est un des lieux les plus visités de la ville.

Expérience sociologique inédite difficile à résumer tellement elle est multiforme, Darwin attire autant de profils différents que de projets novateurs. Entre les skateurs et passionnés de street-art, les entrepreneurs de la green économie, les fans de musique électro, les défenseurs de la biodiversité ou encore les « brunchers » du dimanche, chacun y trouve son compte. 

« Darwin est une place de village dans la ville de Bordeaux rive-droite. En venant ici, on est dans le monde d’après », explique son fondateur, Philippe Barre. Darwin est un lieu qui vit : les gens y travaillent, mais viennent également y déjeuner (bio bien sûr !), boire un verre, flâner, bouquiner, découvrir des œuvres de street-art, les enfants peuvent s’amuser librement et des animaux y sont même élevés. Darwin est un lieu où l’on peut choisir de consommer autrement. Un lieu riche, créatif, alternatif, vivant, dynamique, inspirant.

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Darwin, haut lieu du street art et de la glisse

Entre le bois, la pierre et le métal des bâtiments, l’ambiance darwinienne a des allures de Berlin où le graff est roi. Dès l’entrée, avant même d’y avoir pénétré, l’œil est attiré par les immenses fresques qui ornent les murs extérieurs. À l’intérieur, images, dessins, mais aussi tags et graffitis sont autant de voyages visuels au pays de l’imaginaire des street artistes. Parmi eux, Zarb, du collectif Full Color, et son impressionnante fresque des grands singes.

Un peu plus loin, on peut apercevoir d’immenses hangars dont les murs sont recouverts de street-art, et où l’on peut pratiquer des sports urbains. 

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B
Que de belles photos de cette randonnée!<br /> Bordeaux est une ville magnifique....
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