La montée infernale ?

Douceur de vivre au bord de la Garonne.

Mardi 16 octobre :

Cet après midi le temps est maussade mais ce n’est pas un peu de pluie qui va arrêter des randonneurs prêts à relever le défit de la montée infernale. Départ de l’église de Lestiac où après une centaine de mètres nous attaquons la fameuse pente. Après quelques glissades et aidés par Jean-Pierre tous les combattants survivent à l’épreuve. Ce n’est les Pyrénées mais enfin c’est raide.

Le reste de la promenade ou plutôt de la randonnée se passe au milieu des vignes où la couleur des feuilles commence à ressembler à celle de l’automne. Quelques photos ci-dessous vous en apportent la preuve. Après la descente évidemment facile, nous longeons dame Garonne au plus bas de son niveau et qui ce jour là se donne des airs d’Amazone. Nous ne manquons pas au passage d’apprécier les dernières couleurs de l’été qui se meurt.

Et voilà c’est fini, dommage non ?

 

Lestiac

Sur la rive droite de la Garonne, dans l’Entre-Deux Mers, Lestiac sur Garonne s’étend de part et d’autre de la Départementale 10, à 24 km au sud de Bordeaux. La commune comprend 298 ha pour 621 habitants. Elle est bordée par les vignobles des premières côtes de Bordeaux et par une plaine alluviale jadis de vergers et de maïs longeant la Garonne.

Le site a été occupé dès l’époque gallo–romaine par une exploitation agricole qui a bénéficié du trafic fluvial reliant Toulouse à Bordeaux. Les vestiges de cette villa témoignent de ce passé ancien.

Au Moyen-âge, le village se développe autour de l’Église Notre–Dame construite au XIIème siècle. Cet édifice conserve un chevet roman dont les contreforts colonnes s’élèvent jusqu’à la corniche. Elle possède un riche décor sculpté. Les modillons sont ornés de motifs géométriques, floraux, animaliers et de personnages. Les chapiteaux sont composés d’entrelacs de feuillages et de personnages mythologiques. L’abside et le chœur sont inscrits à l’inventaire des services des Monuments historiques depuis 1925.

Pendant cette période médiévale, le territoire de Lestiac est partagé entre 3 maisons nobles qui rendent hommage au seigneur de Langoiran. Le quartier de la cour a conservé, en partie, la structure urbaine de cette époque.

Cependant, le patrimoine architectural des siècles suivants peut aussi retenir l’attention. Ainsi, la ferme Cappelanie du XVIIème siècle, remaniée au XXème siècle, comporte une tour circulaire d’important diamètre à l’angle d’un bâtiment rectangulaire.

De belles demeures du XVIIIème siècle et du XIXème siècle ponctuent le village de leurs belles façades. Le petit patrimoine est aussi présent à Lestiac avec son lavoir (il en existait autrefois 5) et son moulin de Pasquier appelé aussi de Casteyre du XVIIIème siècle.

La toponymie rappelle l’attachement de Lestiac au fleuve. Ainsi, le port de la Prade, appelé aussi du Cap Horn est constitué d’une rangée de maisons de pêcheurs.

L’origine du nom de Lestiac proviendrait du verbe « Lester », charger une embarcation.

Le charme de ce village réside dans les paysages et la douceur de vivre au bord de la Garonne.